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mardi 8 juillet 2014

Reportage sur le Shogi au Japon


Présentation du jeu, de l'atmosphère des salles d'Osaka, rencontre avec un pro et pleins d'autres infos sympa pour un chouette reportage.



Source : NHK World - Japanology PLUS

lundi 16 juin 2014

Infos générales sur le Shogi



Pour aller plus loin dans la découverte de ce jeu, vous pouvez visiter le site de la fédération française de Shogi, vous y trouverez les règles, les informations sur le monde du Shogi, un forum, une boutique et bien plus : http://www.shogi.fr/

Je vous conseille également le meilleur livre en français sur le sujet : Shogi, L’art des échecs japonais, rédigé avec le soutien de la Fédération Française de Shogi par mon ami et maitre Fabien Osmont.

Avant cela, le principal ouvrage se nomme « The art of Shogi » par Tony Hosking. Cela reste un incontournable en anglais, extrêmement complet et offrant des analyses de parties historiques.

Bien entendu il existe d’innombrables ouvrages dédiés au Shogi, que cela soit sur une stratégie particulière, des exercices de Tsume ou des analyses de professionnels.


Pour s’y mettre doucement, il existe une version pour enfants (on peut aussi y jouer en étant adulte hein) qui se nomme Dobutsu Shogi, créé à l’origine par la profesionnelle Madoka Kitao afin de populariser le jeu. Il se joue dès 5 ans.
Le jeu peut se trouver facilement au Japon bien sûr, mais aussi en France, par l’intermédiaire des clubs existants.

Dobutsu Shogi

Plus récemment a été édité en France Yokai no Mori, qui reprend le même concept en accord avec Madoka Kitao, en proposant un style graphique plus adapté au marché européen. Et surprise, il propose un double plateau et plus de pièces, pour jouer une autre version light du Shogi sur 5 x 6 cases et avec 8 pièces pour chaque joueur.
Voici le lien vers la boutique officielle, un très bon et très beau jeu, une excellente idée de cadeau !


Après cela vous pourrez tranquillement évoluer vers un shogiban complet et classique.
Il y a cependant d’autres intermédiaires, comme le Dobutsu Shogi complet, proposant un jeu classique de 40 pièces mais reprenant le thème animalier, ou le shogi éducatif de Kumon qui indique les déplacements de chaque pièce.
Il existe également des variations sur le Shogi, aussi bien stratégiques que purement design.

Shogiban classique, plateau et pièces

Kumon Educatif, un jeu complet dont les pièces comportent le rappel des mouvements

Le Dobutsu Shogi en version classique

Un jeu classique plus orienté "design"



Puisqu’on parle de Kitao Sensei, vous pouvez également visitez sa boutique en ligne. Livraison depuis le Japon, et toute une série d’articles liés au Shogi, livres, plateaux, pièces, accessoires : http://shop.nekomado.com/


Hidtechi s’investit également énormément pour démocratiser le Shogi, notamment avec ses excellents tutoriels vidéo tout en anglais.
Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour apprendre le Shogi dès le départ, et cela inclut le positionnement des pièces, l’explication des idéogrammes, le descriptif complet de tous les mouvements, jusqu’à des exercices basiques, puis avancés, ainsi que des problèmes (tsume) et des commentaires de parties célèbres.

C’est également lui qui gère http://81dojo.com/ le meilleur site de Shogi en ligne.
Système de grade, joueurs internationaux, interface, informations, sauvegardes, replay et analyse d’après partie avec l’adversaire : il est extrêmement complet et très agréable à utiliser.

Voici pour cette rapide présentation qui, je l’espère, vous permettra d’y voir plus clair, et peut-être vous donnera envie de vous y essayer !

Si jamais vous avez des questions, n’hésitez pas à me demander, je me ferais un plaisir de vous répondre dans la limite de ce que je connais, et même plus !


jeudi 15 mai 2014

Arts of Shogi





The "Merrymaking in a Grand Mansion" folding screen from the early 17th century. It portrays people entertaining themselves around a luxury home in ancient Japan. Comprised of six folding screens, the piece of art features several groups of people playing go, having a cup of tea, playing musical instruments, dancing and having a bath. 







I'm really surprised as there are 3 peoples around the Shogiban. Actually it's more about the situation. They look like arguing about something : maybe someone who cheated ? Or they just disagree about strategy ?
Edo Period is supposed to be a peaceful period with no warfare, so I guess they're probably nobles, courtiers or bureaucrats.
Anyway it doesn't looks like a too serious game with the board all scrambled, and stuck to the general idea of the painting : entertainement.


If you're in Seoul at the moment, visit this incredible place !
Source : THE NATIONAL MUSEUM OF KOREA





samedi 3 mai 2014

Shogi - Quick look



Salut à tous !

Voici un court article de présentation du Shogi. Il s’agit d’une vue globale, agrémenté de quelques comparaisons avec les échecs et points de règles basiques, qui vous permettront d’avoir une première idée de la mécanique du jeu.




Le Shogi se joue sur un Shogiban, plateau de 9 x 9 cases, où chacun des joueurs possèdent 20 pièces.

Comme vous le constaterez sur la photo, la notion de noir et blanc n’existe pas au Shogi, et toutes les pièces sont identiques.

1ère ligne : les pions. 2e ligne : Fou et Tour. 3e ligne : Lance, Cavalier, Argent, Or, Gyoku Shô (Roi) etc


Voici les 8 types de pièces dont vous disposez :

Le roi, se déplace d’une case dans n’importe quelle direction, et est bien sur votre pièce maitresse à défendre.
Le général d’or, se déplace d’une case dans toutes les directions sauf ses deux diagonales arrière.
Le général d’argent, à l’inverse de l’or, se déplace sur les 3 cases devant lui et les deux diagonales arrières, mais ni sur les côtés, ni en arrière.
Le cavalier, se déplace d’une case de côté et deux vers l’avant en un seul mouvement, avec la possibilité de sauter par-dessus les autres pièces.
La lance, nombre illimité de cases uniquement vers l’avant.
La tour, nombre illimité de cases horizontalement et verticalement
Le fou, nombre illimité de cases en diagonal.
Le pion : une case, uniquement vers l’avant.

Il y a deux notions qui définissent les joueurs :

Même si le terme générique de « Roi » est concédé, les deux pièces sont différentes sur le plateau, ce sont les seules exceptions. On distingue « Ô-shô » le grand général - la pièce de gauche, qui est incarné par le joueur disposant du plus haut grade (ou plus âgé s’ils n’ont pas de grade), et « Gyoku shô » le général de jade, qui est le challenger.



Puis les joueurs sont nommés « Sente » celui qui as l’initiative (celui qui débute la partie, comme s’il s’agissait de noir aux échecs) et par opposition son adversaire se nomme « Gote ».

Pour le reste, cela se joue comme les échecs que nous connaissons. A tour de rôle, chaque joueur avance une pièce de son choix afin de développer sa stratégie, aussi bien défensive qu’offensive, dans le but de mettre le roi adverse en échec et mat. Toute pièce qui finit sur une case contenant une pièce adverse la capture.

Cependant le Shogi possède quelques spécificités, le rendant unique dans sa façon de jouer et de penser.

1/ Le parachutage.
Il y a une raison à l’uniformité des pièces, c’est que vous serez amené à utiliser les pièces de votre adversaire. Capturer un pion, un cavalier, un tour, un général d’or, et celui-ci finit dans votre réserve. Lors de votre tour, au lieu de jouer, vous pouvez décider de parachuter une de vos pièces en réserve sur n’importe quelle case libre du shogiban.


2/ La promotion.
Le shogiban peut être divisé en trois zones : les 3 lignes couvertes de vos pièces en début de partie représentent votre camp, le camp adverse est lui aussi symbolisé par ses 3 lignes, et les 3 lignes centrales représentent le terrain neutre.

Toute pièce adverse qui avance dans le camp ennemi peut se promouvoir. Cela signifie retourner la pièce, lui donnant un nouveau nom et des propriétés propres. La plupart des pièces se mutent en général d’or, mais la tour et le fou deviennent des pièces surpuissantes, disposant d’un mouvement d’une case supplémentaires dans les directions qu’ils ne peuvent normalement pas faire (diagonal pour la tour, horizontal/vertical pour le fou).


3/ Exceptions découlant de ces règles.

Une pièce parachutée dans le camp ennemi arrive non promu. Lors de son déplacement suivant, la promotion sera possible, et ce même si le déplacement la mène hors du camp ennemi.

Interdiction de parachuter un pion, un cavalier ou une lance sur la dernière ligne adverse. Ne pouvant qu’avancer, elles sont condamnées et ne servent à rien.

Interdiction de parachuter un pion sur une colonne où vous possédez déjà un pion (sinon coupage de tête).

Interdiction de parachuter un pion juste devant le roi adverse. Toutes les autres pièces : aucun problème.

Capturer une pièce promue vous fait mettre la pièce non promue dans votre réserve. Cela explique la force d’un pion transformé en or, puissant mais sans grande valeur en cas de perte.

Voilà, vous connaissez désormais les règles générales du Shogi.
Si j’étais là, avec vous, et mon shogiban sous le bras, nous pourrions immédiatement jouer une partie !

Comme vous vous en doutez, ces règles simples cachent une immensité stratégique difficile à s’imaginer, offrant un jeu passionnant et des retournements de situation très courant.
Petite difficulté pour nous occidentaux, les kanjis utilisés sur les pièces ne sont pas très parlant de prime abord, mais cela deviendra naturel avec quelques moyens mnémotechniques et un peu de pratique.

Dans un second post je vous partagerais toutes les infos utiles pour débuter (règles, livres, jeux, jeu online, etc…)


Pour plus d’infos et une présentation plus visuelle des déplacements :



No English translation this time, as I think the Wikipedia article is probably more complete than mine. Please check this and let’s play some Shogi !

vendredi 21 février 2014

Reversal Shogi


Il y a quelques jours je suis passé au club de Shogi de Colmar, là où j’ai appris à jouer. L’occasion de saluer les membres présents, mais aussi de faire quelques parties.



Autant dire que cela tenait plus de la survie improvisée que de vrai match. Je ne sais toujours qu’appliquer une attaque et une défense, et des connaissances basiques en vrac, ce qui ne laisse pas beaucoup de possibilités de variations. Même si j’arrive à faire preuve de débrouillardise et d’astuces, cela doit compléter la connaissance théorique, pas la remplacer ! Donc là c’est certain, jouer au Shogi est un gros cran au-dessus de mon BTS.



Je pense tout de même avoir un peu progressé dans ma façon d’estimer le jeu, avec un peu plus d’avance dans la lecture des coups et dans mes choix. Peut-être le fait d’avoir récemment beaucoup jouer au Mahjong dans une optique de compétition.



Bref, il y a du boulot. Je crois qu’en fait je joue de la même manière à League of Legends, je connais quelques bases et je m’en sers pour évoluer tout seul, en délaissant certaines sections théoriques qui font partie inhérente du jeu.



En fait tout ça me rappelle ma toute première partie contre Kitao Sensei, pendant le debriefing d’après partie, moment très important où l’on discute stratégie. Elle m’a dit : « Tu as deux pièces majeures [la tour et le fou] et ça te permet d’être fort. Si tu n’en utilise qu’une, tu n’utilises que la moitié de ta force. »

Bon, je vais donc apprendre à utiliser toutes mes pièces au Shogi alors…. Et mes deux mains sur League of Legends !


Moving the pieces on the Shogiban (the board) is such a pleasure.



A couple of days ago, I went to my Shogi club in Colmar, where I first learn to play.
Just to say hi, and to play a little bit.

I swear it was more a survival game than just real Shogi game. I still only know one attack and one defense scheme, and basic all-around knowledge, but it doesn’t offer a lot of options though.
Even if I can use some tricks, it’s supposed to come on top of theory, not replace it! At least now I’m sure: playing Shogi is definitely harder than my last degree test.

I think I get better in the way I do my estimations, read the game and pick the best choice. Maybe the fact I played a lot of Mahjong for competition recently.

Yep, heaps of work ahead. Actually I’m just playing League of Legends in the same way, I know basic stuff and I use them to evolve on my own, without paying attention to aside theories, though linked to the core’s game.

To be honest, it reminds me of my first game with Kitao Sensei, during the post-game debrief, precious moment when you can talk about strategy. She said to me: “You have two major pieces [the rook and the bishop] and they allow you to be strong. Using only one is like using only half of your strength.”

Ok, so I’m gonna learn how to use all the Shogi pieces… and my two hands for League of Legends.