vendredi 16 mai 2014

Blind date

Le blog sera en pause pendant quelques temps, vu que je vais subir une chirurgie pour mes yeux. Ca va me permettre de dégager cette saloperie de myopie pour les 10/15 années à venir, et donc de mieux gank, faire plus de frags et enfin voir les frames divines... 

Parce que oui si je suis parfois mauvais c'est à cause de ça, tout le monde le sait !!



Alors bon, quand je dit ça, en général les gens m'imaginent déjà complètement aveugle. 
Je risque de pas y voir grand chose pendant quelques jours, certes, mais n’exagérons rien.

Ceci étant, c'est vrai que quelque part ça fait BADASS d'être aveugle ! 
Je parle des persos de fiction bien sur (houla, heureusement que mon blog n'est pas disponible en braille).

Exemple en images : 




SUPER BADASS !


HYPER BADASS !!



MEGA BADASS !!!


Alors que bon, moi ça sera probablement vachement moins excitant...



A toute !

jeudi 15 mai 2014

Arts of Shogi





The "Merrymaking in a Grand Mansion" folding screen from the early 17th century. It portrays people entertaining themselves around a luxury home in ancient Japan. Comprised of six folding screens, the piece of art features several groups of people playing go, having a cup of tea, playing musical instruments, dancing and having a bath. 







I'm really surprised as there are 3 peoples around the Shogiban. Actually it's more about the situation. They look like arguing about something : maybe someone who cheated ? Or they just disagree about strategy ?
Edo Period is supposed to be a peaceful period with no warfare, so I guess they're probably nobles, courtiers or bureaucrats.
Anyway it doesn't looks like a too serious game with the board all scrambled, and stuck to the general idea of the painting : entertainement.


If you're in Seoul at the moment, visit this incredible place !
Source : THE NATIONAL MUSEUM OF KOREA





mercredi 14 mai 2014

Keep your friends close

Je travaille toujours à rassembler plus d'informations concernant League. Au-delà de la connaissance théorique, il y a toute la partie pratique directement liée à l'expérience de jeu, et c'est comme pour toute discipline, sport ou hobby, un processus d’apprentissage sans raccourcis.
Autrement dit c'est mathématiquement un investissement de temps dans de nombreuses parties.
Or une partie classique de League oscille généralement autour de 45mn. C'est une  moyenne réelle, les plus rapides étant 20mn (en cas de surrender), 25mn si l'équipe est mauvaise, jusqu'à une bonne heure si vraiment c'est tendu.

Suivant cette moyenne, 10 parties représentent donc 7h30 de jeu, ce qui est assez conséquent. On reste dans un jeu tactique en équipe, il est donc nécessaire que la partie ne soit pas jouer en 5 minutes, sinon ça serait plus une histoire de réflexes que de stratégie.


La durée de la partie n'est pas un problème en soit. Quand on débute une partie de Shogi ou d'Echecs par exemple, on sais qu'on s'engage pour une grosse demi-heure de jeu voir bien plus. C'est une caractéristique inhérente au jeu.
Mais dans un jeu en 1 contre 1, il n'y a pas de variable externe à gérer, c'est lui contre moi.
Car pour League le problème ce sont les coéquipiers. Dans un affrontement en 5 VS 5, il vaut mieux pouvoir compter sur son équipe, se coordonner et communiquer, sinon les 45mn de jeu se transforment rapidement en un long supplice pour la tête et les nerfs.


Malheureusement, si League jouit d'une gigantesque communauté de joueurs, elle possède aussi la réputation d'être l'une des pires. Le terme "toxique" est d'ailleurs utilisé pour la décrire.
Preuve en est la vidéo en forme de lettre ouverte à la communauté pour tenter de changer la mentalité des joueurs


C'est très bien fichu, sur la forme on dirait presque un discours d'ancien combattant.
Vous allez vous dire que c'est surjoué, et pourtant pas du tout.

Pour être honnête je ne pense pas qu'il soit possible de se rendre compte à quel point une partie peut être cauchemardesque. Non pas du fait de se faire laminer sans cesse par les équipes adverses, mais réellement de subir les insultes inutiles, l'étroitesse d'esprit, la mauvaise foi ou plus généralement l'immense bêtise dont font preuve certains joueurs.

Et pratiquement tout joueur de League s'est un jour posé la question "pourquoi je continue à jouer ?". Car le petit piment vicieux c'est que tout le monde n'est pas comme ça. Et que le jeu est bon. Le rejet du jeu n'est pas total, sinon la solution serait rapide et expéditive : il suffirait de ne plus jouer.
Par conséquent on continue, parfois on gagne, parfois on perd, mais presque tout le temps il y a de la tension et des insultes qui fusent.


Si vous souhaitez avoir un aperçu, je vous invite à consulter la chaine Youtube de Disco Heat.
Ses vidéos "League of Children" recensent bon nombre d'abus verbaux très classes, vous permettant de vous faire une idée.

Pour ceux qui ne connaissent pas trop les mécanismes du jeu, ce qu'il faut savoir :
1/ Il/Elle joue des personnages en dehors de leurs postes habituels, ce qui déroute et dérange souvent.
2/ Il/Elle joue très bien ses rôles et prend pratiquement toujours les bonnes décisions en jeu.
3/ Le jeu demande beaucoup de réflexion, de réflexes et de concentration. Supporter des conneries pareilles tout au long  de la partie c'est un exercice sacrément difficile.
4/ Il existe un tribunal sur League qui punit les joueurs. Signaler quelqu'un c'est le "report". Quand on dit "reported", cela signifie qu'on fait remonter une note négative sur le joueur. 

 Exemple avec sa toute première vidéo :



Et puis pour l’anecdote : l'histoire d'un gamin qui dépasse le stade du jeu pour envoyer des insultes sur Facebook. Probablement pas un cas isolé malheureusement.

On a tous un coté rageux, mais il faut garder à l'esprit que c'est un jeu d'équipe, et un jeu "ensemble" (oui même les adversaires) et que par conséquent il est nécessaire de ne pas se laisser aller à la facilité.

Merci à Crying_Psyco pour les liens !

mardi 13 mai 2014

Tapage de carton

Depuis que je suis rentré il y a deux mois je n'ai pas rédigé autant de notes de blog que je le voulais.
La faute aux potes, la preuve en image :

Ouuuuuvreeeeeee moiiiiiiiii
Pendant les premières heures le jeu ne m'a pas spécialement accroché. L'acte V était "juste" sympa et de premier abord, rien de plus. En continuant à jouer cela devient plus intéressant. En fait l'intérêt de l'extension réside surtout dans le mode aventure, la gestion de la difficulté et des drops, éventuellement la nouvelle classe.

Pourtant ce n'est pas ce jeu qui actuellement dévore mon temps de manière outrageuse.
Non cette fois le mal à prit une forme bien plus vicieuse : HEARTHSTONE 



Étant déjà un gros fan de jeu à la base, dont de cartes, j'ai passer beaucoup de temps quand j'étais plus cheune à tater du carton à collectionner. Sans parler de mes études universitaires, section tarot option kebab. Donc un jeu vidéo de cartes à collectionner ça avait plutôt tendance à me hérisser le poil. J'avais probablement dit en plus "jamais de ma vie vivante". 
Jusqu'à ce qu'un de mes meilleurs pote me fasse l'apologie de Hearthstone :


Rapide tour d'horizon de ce petit jeu, si d'aventure vous n'avez jamais eu l'occasion de le tester.

Hearthstone se base donc sur l'univers de World of Warcraft, et plus précisément sur le vrai jeu de cartes World of Warcraft - Trading Card Game, édité par Upper Deck en 2006.
Plus d'infos sur le jeu d'origine, si vous êtes curieux, sur le toujours aussi excellent site Judgehype
http://worldofwarcraft.judgehype.com/tgc-wow/



On retrouve neufs héros bien connus du monde de WoW, représentant chacun une des classes de base du jeu. Chaque héros possède un pouvoir propre, et utilise des sorts ou invoque des créatures sous forme de carte pour tenter de détruire le pool de 30 point de vie de l'adversaire. 
Les cartes sont réparties en deux catégories : les cartes liées à une classe, et donc uniquement jouable par elle, et les cartes neutres, uniquement des créatures. Ces dernières possèdent un premier chiffre présentant leur force, et un second présentant leur vie, rien de bien compliqué.
On distingue ensuite les cartes dites "de base", que l'on débloque jusqu'au niveau 20 pour chaque classe, puis les cartes de jeu qui possède un petit cristal indiquant la rareté de la carte. 
Ces dernières sont : commune, rare, épique, légendaire.
Pour le coté kikoo, toutes les cartes existent en dorée. Yahoo.


 

Le format de jeu se veut assez light, avec un deck composé de 30 cartes, 30 PV et un plateau pouvant recevoir au maximum 7 créatures de chaque coté. On est loin d'un format lourd et/ou complexe comme Vampire - The Eternal Struggle par exemple. 

Pas de ressources à gérer, les cartes coutent du mana (sous forme de cristal de mana), et on en gagne un de plus à chaque tour, jusqu'à un maximum de 10. Autrement dit pas de risque de se retrouver au tour 5 sans pouvoir utiliser aucune carte parce qu'on a piocher aucune carte terrain (cartes qui fournit le mana dans Magic The Gathering).

La pioche est d'une carte par tour, et la taille de la main de 10 cartes. A savoir que lorsque vous piochez une 11e carte, celle-ci est détruite. 10 cartes max, pas de possibilité de choisir et défaussé. Si votre deck tombe à 0, toute carte piochée par la suite se matérialise sous forme d'une carte blessure et va en augmentant (1, 2, 3, 4 degats, etc)

 

Les cartes de quêtes du jeu d'origine ont été retirées afin de fluidifier les parties. Elles permettaient à votre héros ou vos créatures, en exécutant certaines actions précises, de gagner des bonus : souvent de la pioche, parfois des ressources ou une créature, et faisaient références aux célèbres quêtes du MMORPG.
Dans Hearthstone, on est là pour bourrer la gueule du mec en face, et c'est très bien comme ça.


Le jeu exploite intelligemment les avantages d'un jeu de cartes à collectionner en jeu vidéo : animation des cartes et exclamations lors de leur utilisation, plateau interactif (quand on s'ennuie), gestion des cartes aléatoires, limite de temps par tour, acclamation de la taverne lorsque vous collez un gros pain à l'adversaire, phrases pré enregistré de votre héros, possibilité d’exécuter plusieurs actions d'affilée qu'enregistre le jeu, etc.
Le système de clic & drop rend le jeu très agréable à prendre en main, on a vraiment l'impression de déployer ses cartes et pas de simplement cliquer dans un menu.

 

Le système de cartes à collectionner n'est pas en reste et très bien fichu.
Les boosters de 5 cartes s'achètent avec des golds (100 golds le booster), avec de l'argent réel si vous êtes trop impatient, ou en récompense du mode arène.

Toutes vos cartes sont stockés dans votre grimoire. Sachant que toute carte ne peut être jouer qu'en deux exemplaires, ou une pour les légendaires, le système vous signale les cartes dont vous disposez en trop. Toutes vos cartes sont un pool commun pour vos decks, si vous jouez la même carte dans deux jeux différents, inutile d'en avoir quatre dans votre grimoire.

 

De prime abord on peut penser qu'il manque la fonction d'échange entre joueurs, mais honnêtement a collection se remplit à rythme correct, et cela n'aurait servit qu'à rendre les hardcore gamer encore plus hardcore.

Les cartes en trop (ou n'importe quelle carte dont vous souhaitez vous débarrasser) peut être désenchanté, vous rapportant des poussières d'arcane. Ces dernières vous servent ensuite à vous crafter de nouvelles cartes de votre choix. Autrement dit, si vous n'avez pas de bol et que vous trouvez tout le temps les mêmes cartes, vous pourrez toujours vous faire de nouvelles cartes que vous ne possédez pas.

Le mode craft : désenchanter des cartes, économiser des poussières, forger des nouvelles !
Les modes de jeu permettent de s'entrainer contre des bots en facile ou expert, de jouer contre des amis battle.net, en ligne ou en match classé. Pour 150 golds (ou environ 2.50 €) vous pourrez également vous essayer à l'arène, qui est un draft mode, une des variantes les plus populaires des jeux de cartes à collectionner. 


Le système vous propose une classe à choisir parmi 3 aléatoires. Puis vous propose, aléatoirement également, 30 séries de 3 cartes. Vous choisissez une carte de chaque série jusqu'à avoir votre deck de 30 cartes. C'est fun, ça change des parties avec uniquement des decks construits, ça permet de tester des decks improbables, de depasser la limite de 2 cartes identiques par deck, de jouer avec des grosses cartes qu'on ne possède pas, et surtout tester sa débrouillardise en jeu.
On se fait éjecter après la 3e défaite, et l'on reçoit des récompenses crescendo selon le nombre de victoire effectuées (maximum 12) : boosters, cartes, golds, poussières.


Il y a de quoi faire avec ce jeu, l'avancée est progressive  et plaisante : on s'amuse quelque soit son niveau ! Ajouter à ça les missions journalières qui vous file des golds si vous remplissez les objectifs : faire 2 victoire avec telle classe, tuer 30 créatures, infligez 100 points de dégâts, etc.
Un tutorial très bien fichu constitué d'une série de 6 matchs est obligatoire au départ pour vous faire comprendre le système de jeu. Manque un mode solo qui sera bientôt là avec Naxxramas, qui proposera des challenges pour tester votre deck et vos compétences.


Ajouter à ça que c'est TOTAL GRATOS (faut juste se créer un compte battle.net), et vous obtenez un excellent jeu de cartes qui possède en plus tous les attraits des jeux modernes. 

Diaboliquement simple. Follement amusant.
Et en plus c'est vrai !!!!

Site officiel : http://eu.battle.net/hearthstone/
 
NB : Y a 3 boosters gratos dans le collector Diablo III !




mercredi 7 mai 2014

Never again... (until next time)

" Plus de console pour moi, FINITO ! "

C'était mon discours il y a environ 7-8 mois.

Je n'étais pas un très gros joueur console du temps de ma Xbox360, en plus de l'avoir acheter tard. Alors lorsqu'ils annoncent les nouvelles Box et PS, je me retrouve avec l'impression de ne pas l'avoir franchement rentabilisé.



Sony aussi bien que Microsoft, un sentiment de consoles sorties trop vite et inachevées, dont les premières générations présenteront des défauts de fabrication, accompagnées d'une liste de jeu de la taille d'un post-it, ou de futurs hits qu'on nous promet. Jeux qui seront de toute façon vendus volontairement en kit (comprenez : faudra acheter plein de DLC) ou patchés régulièrement parce que gorgés de bugs.
Bon ben en attendant on jouera avec les anciens jeux. Ha ben non, pas de rétrocompatibilité, tout le monde le sait c'est has-been, et puis ça permet de rééditer les vieux jeux pour les nouvelles consoles, histoire de faire raquer le consommateur deux fois plus.

Pourtant lors des release, les ventes sont là, tous ces gens qui dorment sur le pavé, font la queue pendant des heures, se battent dans les magasins, achètent un écran géant au passage, ces gens existent ! Et c'est pas des gamers de la dernière pluie mais plutôt des vieux routards à qui on l'a fait plus. On les voient même à la télé ou sur internet.
Ca me la coupe quand je vois la toute puissance de la grande divinité marketing, sa pub et la pression de consommation qu'elle arrive à insuffler et exercer.

Je suis quand même pas le seul à penser qu'ils en font un tout p'tit peu trop ?

En fait pour faire plus simple, ça m'évoque les fast food.
Nan mais regardez moi ce nouveau burger, énorme et délicieux ! On se rend donc au plus vite au "restaurant" (comme s'il y avait un risque qu'il n'y en ai pas assez pour tout le monde), où là aussi les affiches tout partout nous vendent le saint burger comme l'expérience gustative ultime, on patiente (parfois longtemps), on paie (avec le sourire), et une fois à table, on se retrouve face à une sorte de sandwich détrempé à base de pain décongelé, de restes de viande, de légumes en plastique (ou en papier mâché, ça dépend où vous êtes), assemblés avec les pieds et assaisonnés par un aveugle.
Classe.


Après comme dirait Clint, y a deux catégories, ceux qui sont heureux comme ça, même s'ils savent qu'ils se sont fait avoir, et ceux qui râlent pour cette raison justement. Râler c'est un luxe, mais au final on reste tous des consommateurs, content ou pas, ils s'en foutent. Mission accomplie pour le fast food vendeur de console. Et puis ils savent bien qu'on adore se faire avoir, ptêt même qu'on y retournera encore la prochaine fois !

 

Bref, pour moi le marché console n'est donc plus qu'une vaste blague. Surtout quand à coté on le compare à STEAM. Sans avoir un PC axé hardcore gaming, STEAM est gratos à installer, donne accès à de nombreuses démo et jeux gratuits et permet l'achat de jeux à bas prix. Certes ça joue la dématérialisation à fond, mais au moins c'est clairement assumé. L'offre est très vaste entre grosses licences et prolifération de jeux indé, des prix corrects associés à de nombreuses périodes de soldes, sans compter les autres sites web qui permettent d'acheter et de profiter d'encore plus d'offres (Humble Bundle, pour ne citer que lui)

Donc Jamais, Ô Grand Jamais, on ne me reprendra à acheter ou même désirer une console. Finie ma XBOX360, je prête serment de fidélité à mon PC. Amen !


  -  Interlude  -

" Bien et maintenant une petite pause. Je reçoit aujourd'hui mon ami Larousse ! Bonjour Larousse, peut-tu te présenter ?
- Bonjour les amis, je m’appelle Larousse et je connais pleins de définitions. Je vais vous en proposer une. Et toi t'es qui ?
- Et bien je suis le proprio de ce blog ! J'adore les jeux vidéos, notamment les jeux de baston. Ma série préférée c'est Guilty Gear. Mais si tu nous en disait plus sur la définition du jour ?
- Avec plaisir !"


ironie

nom féminin (latin ironia, du grec eirôneia, action d'interroger)

* Manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit. Ex : Savoir manier l'ironie.

" - Haha, oui je suis quelqu'un d'ironique mon cher Larousse, je comprend pourquoi tu as choisis cette définition aujourd'hui.
- Attends de voir la suite copain !"


* Opposition, contraste entre une réalité cruelle, décevante et ce qui pouvait être attendu. Ex : Je ne goûte pas l'ironie de la situation.

  -  Fin de l'interlude  -



Car vous le savez mes amis, le destin est coquin, malin, mais c'est loin d'être un petit ours brun. C'est même plutôt un sacré vicieux, et là je la sens bien sévère l'ironie ! Car peu de temps après mes déclarations profanes envers le Panthéon Vidéoludique, je reçu la nouvelle comme une malédiction :


NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO


Inutile que je continue des heures, vous aurez compris ma misère. Déjà que baisser mon pantalon pour une console ça me crispe, mais si c'est juste pour UN jeu, le petit comptable en moi a franchement mal aux bretelles !

Et pourtant le jeu s'annonce vraiment bon, un retour aux sources remasterisé, une pure ambiance arcade, des graphismes et effets bénéficiant des dernières technologies, de la miusic metal ! Je sens déjà mon rein qui se détache tout seul.

Reste plus qu'à voir pour quand est la sortie du jeu, mais je ne doute pas que la version console sera au moins aussi bien que la version arcade (je dis ça, je vais pas m'acheter une borne de toute façon).
Je croise les doigts pour qu'un pote s'achète la console et le jeu avant moi, didonc ça serait un sacré coup de bol ça ! (Et qui également ne lit pas mon blog, mais ça statistiquement ça se tient).


PS : Même si je maltraite principalement la PS4 et la Box One dans ce post, sachez que j'en pense pas moins pour Nintendo, je suis un mec équilibré.

Sources :
 http://ggxrd.com/
http://www.larousse.fr/


dimanche 4 mai 2014

Killing Spree !

Voici une petite trouvaille faite hier en glandant sur le web faisant des recherches pour le blog.
Un jeu de baston indé répondant au nom doux et délicatement parfumé de :


 Et voici la curiosité, une vidéo pré alpha présentant le gameplay du jeu lors d'un match.


L'ambiance film d'horreur gore cartoon qui se prend au sérieux se marrie à merveille avec la musique death metal, les SFX et surtout une voix off digne de ce nom (pour moi c'est important, cf Guilty Gear et Blazblue où à la fin c'était probablement un stagiaire qui s'en occupait)

La sauce prend, en tout cas pour le peu qu'on en voit, et me rappelle l'époque où je découvrais Darkstalkers, avec ses persos mythiques complètement barrés qui se tapaient dessus avec le coté coupant du pad'. Une cohérence qu'on ne retrouve plus forcément de nos jours, notamment certains jeux à grosse licence qui ne sont parfois que des patchworks de crossovers à la DLC plus que limite.

  
Ici le jeu possède un coté patchwork avec son roster très freakshow ! Une grosse multitude de personnages plus CRAZY les uns que les autres prêts à en découdre, chacun ayant un style unique et un lien étroit avec la tronçonneuse (et toute autre arme permettant de tuer, hacher, couper, amputer, émincer).
Je note un écart de style et de qualité entre les design de certains persos, rendant le jeu moins homogène, mais c'est probablement quelque chose qui sera amélioré dans le temps.


Le roster s'annonce massif : on décompte dans la vidéo 14 personnages présentés pour un total de 28 en tout. Ca place la barre haute, mais si tous les personnages sont à la hauteur on devrait avoir de quoi faire !


Concernant le gameplay même du jeu, on voit assez peu de chose. Un jeu de baston  classique avec combos, attaque à distance, une barre de gas qui sert probablement aux attaques spéciales. Rien de très aérien non plus, pas de air dash ou de double saut.
La seule chose qui m'interpelle est que les barres de vie sautent très, très vite. Les matchs se veulent donc rapides, violents, et par conséquent tendus, ce qui rajoute à l'atmosphère impitoyable du titre, tout en conservant cette logique de combat (ben ouais, ils se tapent dessus avec des tronçonneuses quand même !).

A suivre donc, peut-être une très bonne surprise si le jeu arrive à voir le jour.



Le lien vers le site officiel & kickstarter : 
http://thechainsawincident.com/

samedi 3 mai 2014

Shogi - Quick look



Salut à tous !

Voici un court article de présentation du Shogi. Il s’agit d’une vue globale, agrémenté de quelques comparaisons avec les échecs et points de règles basiques, qui vous permettront d’avoir une première idée de la mécanique du jeu.




Le Shogi se joue sur un Shogiban, plateau de 9 x 9 cases, où chacun des joueurs possèdent 20 pièces.

Comme vous le constaterez sur la photo, la notion de noir et blanc n’existe pas au Shogi, et toutes les pièces sont identiques.

1ère ligne : les pions. 2e ligne : Fou et Tour. 3e ligne : Lance, Cavalier, Argent, Or, Gyoku Shô (Roi) etc


Voici les 8 types de pièces dont vous disposez :

Le roi, se déplace d’une case dans n’importe quelle direction, et est bien sur votre pièce maitresse à défendre.
Le général d’or, se déplace d’une case dans toutes les directions sauf ses deux diagonales arrière.
Le général d’argent, à l’inverse de l’or, se déplace sur les 3 cases devant lui et les deux diagonales arrières, mais ni sur les côtés, ni en arrière.
Le cavalier, se déplace d’une case de côté et deux vers l’avant en un seul mouvement, avec la possibilité de sauter par-dessus les autres pièces.
La lance, nombre illimité de cases uniquement vers l’avant.
La tour, nombre illimité de cases horizontalement et verticalement
Le fou, nombre illimité de cases en diagonal.
Le pion : une case, uniquement vers l’avant.

Il y a deux notions qui définissent les joueurs :

Même si le terme générique de « Roi » est concédé, les deux pièces sont différentes sur le plateau, ce sont les seules exceptions. On distingue « Ô-shô » le grand général - la pièce de gauche, qui est incarné par le joueur disposant du plus haut grade (ou plus âgé s’ils n’ont pas de grade), et « Gyoku shô » le général de jade, qui est le challenger.



Puis les joueurs sont nommés « Sente » celui qui as l’initiative (celui qui débute la partie, comme s’il s’agissait de noir aux échecs) et par opposition son adversaire se nomme « Gote ».

Pour le reste, cela se joue comme les échecs que nous connaissons. A tour de rôle, chaque joueur avance une pièce de son choix afin de développer sa stratégie, aussi bien défensive qu’offensive, dans le but de mettre le roi adverse en échec et mat. Toute pièce qui finit sur une case contenant une pièce adverse la capture.

Cependant le Shogi possède quelques spécificités, le rendant unique dans sa façon de jouer et de penser.

1/ Le parachutage.
Il y a une raison à l’uniformité des pièces, c’est que vous serez amené à utiliser les pièces de votre adversaire. Capturer un pion, un cavalier, un tour, un général d’or, et celui-ci finit dans votre réserve. Lors de votre tour, au lieu de jouer, vous pouvez décider de parachuter une de vos pièces en réserve sur n’importe quelle case libre du shogiban.


2/ La promotion.
Le shogiban peut être divisé en trois zones : les 3 lignes couvertes de vos pièces en début de partie représentent votre camp, le camp adverse est lui aussi symbolisé par ses 3 lignes, et les 3 lignes centrales représentent le terrain neutre.

Toute pièce adverse qui avance dans le camp ennemi peut se promouvoir. Cela signifie retourner la pièce, lui donnant un nouveau nom et des propriétés propres. La plupart des pièces se mutent en général d’or, mais la tour et le fou deviennent des pièces surpuissantes, disposant d’un mouvement d’une case supplémentaires dans les directions qu’ils ne peuvent normalement pas faire (diagonal pour la tour, horizontal/vertical pour le fou).


3/ Exceptions découlant de ces règles.

Une pièce parachutée dans le camp ennemi arrive non promu. Lors de son déplacement suivant, la promotion sera possible, et ce même si le déplacement la mène hors du camp ennemi.

Interdiction de parachuter un pion, un cavalier ou une lance sur la dernière ligne adverse. Ne pouvant qu’avancer, elles sont condamnées et ne servent à rien.

Interdiction de parachuter un pion sur une colonne où vous possédez déjà un pion (sinon coupage de tête).

Interdiction de parachuter un pion juste devant le roi adverse. Toutes les autres pièces : aucun problème.

Capturer une pièce promue vous fait mettre la pièce non promue dans votre réserve. Cela explique la force d’un pion transformé en or, puissant mais sans grande valeur en cas de perte.

Voilà, vous connaissez désormais les règles générales du Shogi.
Si j’étais là, avec vous, et mon shogiban sous le bras, nous pourrions immédiatement jouer une partie !

Comme vous vous en doutez, ces règles simples cachent une immensité stratégique difficile à s’imaginer, offrant un jeu passionnant et des retournements de situation très courant.
Petite difficulté pour nous occidentaux, les kanjis utilisés sur les pièces ne sont pas très parlant de prime abord, mais cela deviendra naturel avec quelques moyens mnémotechniques et un peu de pratique.

Dans un second post je vous partagerais toutes les infos utiles pour débuter (règles, livres, jeux, jeu online, etc…)


Pour plus d’infos et une présentation plus visuelle des déplacements :



No English translation this time, as I think the Wikipedia article is probably more complete than mine. Please check this and let’s play some Shogi !